Pour Debbie Tompkins, infirmière récemment retraitée, un voyage de camping au Nouveau-Brunswick l’été dernier avec ses six petits-enfants semblait être le moyen idéal de marquer une nouvelle étape de sa vie.
Mais, quelques jours avant le départ, un AVC a tout changé.
Les signes d’un AVC ont commencé lentement. Sa jambe droite était déséquilibrée. La femme de 63 ans d’Halifax s’est rendue à l’hôpital et, bien qu’elle n’ait ressenti aucune douleur, elle a reçu un diagnostic de sciatique ou de douleur nerveuse.
Le lendemain, un lundi, elle pouvait à peine marcher. Mardi, elle était de retour à l’urgence. Encore une fois, elle est rentrée chez elle – pas de tomodensitométrie, pas d’IRM, mais avec une requête de consultation auprès d’un neurologue.
La semaine s’est écoulée. Parfois, elle pouvait mettre du poids sur sa jambe et parfois elle ne le pouvait pas. Quand elle s’est réveillée le dimanche matin – une semaine jour pour jour après sa première visite à l’hôpital – elle avait des nausées et transpirait. Elle a appelé le 9-1-1.
« Il était trop tard pour prendre un médicament anti-caillots » pour inverser les symptômes de l’AVC à l’hôpital, mais elle a été mise sous anticoagulants. « Les femmes sont sous-diagnostiquées, ne sont pas écoutées et se présentent avec des symptômes différents », dit-elle.
Debbie est passée des soins actifs à une unité de réadaptation post-AVC pour patients hospitalisés et y est restée jusqu’à la fin octobre.
Pendant son séjour à l’unité de réadaptation des patients hospitalisés, Debbie a été recrutée pour participer à l’essai FLOW du PCRA – le premier essai national de la plateforme des essais post-AVC de CanStroke. Cet essai combine une thérapie de réadaptation intensive au médicament fluoxétine dans le but d’améliorer la récupération post-AVC.
Pour Debbie, sa participation signifiait 12 semaines supplémentaires de thérapie qu’elle